Depuis mars 2020, les Français affrontent à la fois un choc sanitaire, économique et financier … Ils envisagent alors de nouveaux placements, plus rentables et plus sécurisés, afin de faire face à la situation. Le secteur du bâtiment, de l’immobilier et du logement seront probablement les leviers les plus puissants de la relance économique du pays pour les prochains mois à venir. Comment se présente l’investissement dans l’immobilier post crise financière ?
Article écrit en partenariat avec Bertrand-Demanes, stratèges en rentabilité immobilière.
L’immobilier, une valeur refuge après une période de turbulence
L’immobilier demeure une brique essentielle pour un investisseur. En effet, la pierre, décorellée des marchés financiers, reste un investissement refuge dans la durée, constat confirmé lors de la crise économique et financière de 2008/2009.
Le confinement n’aura pas fait reculer les Français concernant l’investissement immobilier !
Dans un contexte économique alors incertain, investir dans la pierre demeure un placement sécurisé sur la durée, un moyen d’assurer un revenu supplémentaire ou un capital en cas de revente.
L’immobilier de bureau recule, tandis que le travail à domicile devient petit à petit la norme en France. En effet, le télétravail, mode de travail largement exploité lors du confinement, a tendance à perdurer et devient désormais pour certaines entreprises un concept adopté sur le long terme.
Les Français s’adaptent, et aujourd’hui, l’espace extérieur d’un logement (balcon, loggia et/ou terrasse) ainsi que l’éloignement des zones urbaines sont devenus des critères plus importants.
Immobilier post crise financière : quels investissements privilégier ?
L’investissement privilégié des français reste avant tout la résidence principale, assurant une sécurité à son foyer.
Mais l’investissement immobilier locatif, second placement privilégié des français, reste très en vogue.
Malgré la crise sanitaire, les Français (familles, étudiants, cadres, etc.) doivent se loger. L’offre en logements reste insuffisante dans les villes dynamiques et attractives.
Toujours plus avantageux qu’un placement bancaire ou que de nombreux supports en assurance-vie, l’investissement immobilier assure la constitution d’un patrimoine, une retraite et une bonne rentabilité (entre 2 et 6% de rendement par an), tout en ayant la possibilité de profiter de dispositifs fiscaux avantageux (loi Pinel notamment). Pour ce type d’investissement, des critères demeurent essentiels :
- la localisation ;
- la demande locative.
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Un bon investissement locatif, c’est avant tout un bon calcul de la rentabilité. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte lors de votre calcul.
C’est pourquoi vous faire accompagner par un cabinet en gestion de patrimoine vous assure des calculs précis, des produits immobiliers adaptés, et un suivi post signature de réservation sur-mesure.
Le dispositif fiscal Pinel, investissement immobilier le plus courant, est avant tout un placement. Il permet d’investir dans l’immobilier et de créer et/ou développer votre patrimoine. Les objectifs sont multiples : investir dans la pierre, obtenir un bon rendement, réduire ses impôts, obtenir à terme une plus-value, et/ou récupérer le bien au terme de l’engagement de location en tant que résidence principale ou secondaire.
Le propriétaire s’engage en contre partir à louer son à un particulier, en qualité de résidence principale, pour une durée de 6, 9 ou 12 ans.
Ce type d’investissement doit donc s’envisager sur du long terme afin d’amortir les frais d’acquisition et permettre au bien de se valoriser.
L’évolution des taux d’intérêt dans l’immobilier
En cette deuxième période de déconfinement, de nombreux secteurs reprennent leur activité. Le secteur immobilier, à l’arrêt pendant les deux mois de confinement, affiche depuis une nette et rapide reprise. Depuis le 11 mai, les intentions d’achat sont clairement reparties à la hausse.
Sur le territoire français, cet engouement pour la pierre, s’explique notamment par le fait que tous les projets ayant été stoppés le 17 mars, doivent alors aboutir et les demandes des biens restent très variées.
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Post crise financière, pas de gros changements sur les taux
Les taux du mois de juin 2020, restent sensiblement les mêmes que ceux observés au mois de mai d’après le comparateur meilleurstaux.com, à savoir autour de :
- 1,15% sur 15 ans,
- 1,35% sur 20 ans,
- 1,60% sur 25 ans.
La fin de la décote est néanmoins actée. Plus aucun taux sous la barre des 1,10%.
Même si les éléments dont nous disposons aujourd’hui sur le marché immobilier sont plutôt positifs, avec :
- des acheteurs qui réenclenchent leur projet immobilier
- des nouveaux acheteurs post confinement
- une confiance dans l’immobilier comme valeur refuge,
… Les mois qui viennent seront cruciaux.
La principale menace reste l’emploi et le chômage de masse, qui entraînerait une baisse de la solvabilité des acheteurs et ainsi, un net ralentissement de la demande.
D’autant plus que désormais, les banques redoublent de prudence sur la qualité des dossiers de demande de prêt.
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